vendredi 6 juin 2014

5 articles lus ces derniers jours


Ces derniers jours, il y a des billets que j'ai vraiment, vraiment beaucoup aimé lire sur la blogosphère. Je partage avec vous ! :-)


D'abord, il y a eu "Bien dans ma tête bien dans mon corps", chez Mon petit coin de bonheurÉtant plutôt satisfaite ces derniers temps de mes progrès dans mon bien-être psychologique, je me récemment penchée la santé de mon corps. J’ai repris le sport depuis bientôt 8 mois et je dois dire que les résultats sont enfin là et mon envie de chouchouter mon corps n’a jamais été aussi forte. Je me suis récemment mise à mieux observer ce que je pouvais faire subir à mon corps, lui faire ingurgiter ou absorber. Et ce n’est pas joli joli ...

Puis, une nouvelle fois, c'est la plume d'Armalite qui m'a touchée en plein cœur, avec "La plage aux fantômes", sur son blog Le rose et le noir. Quand j'étais gamine, chaque jour de semaine pendant les grandes vacances, ma grand-mère nous traînait ici à pied avec ma soeur. C'était une longue marche pour nos petites jambes, surtout sous un soleil de plomb. Mais à en juger les photos de cette époque qui me montrent hilare en train de m'ébattre au bord de l'eau, je devais bien aimer ça. J'ai su nager assez tôt. Je me faisais des copines d'un jour ou d'une semaine - une fois, deux soeurs dont j'ai encore l'adresse postale en mémoire. Dans les années 70, on ne badigeonnait pas les enfants d'écran total, et je bronzais plutôt bien. J'avais un seau en plastique jaune et un taux de confection du pâté parfait qui avoisinait à peine les 10%.

J'ai été particulièrement émue par I Feel Blue et son billet "Retourner dans la maison de mon enfance" ... Je pourrais la dessiner les yeux fermés, dans ses moindres recoins. Je pourrais la décrire de façon objective, froide. Sa forme en T, la répartition des pièces, la couleur du carrelage de la cuisine ou encore l’emplacement de la cheminée. Et puis je pourrais parler d’elle comme personne d’autre ne le pourrait. Je pourrais parler de ma chambre qui donnait sur la terrasse arrière et que j’ai partagée avec mon frère pendant des années. Je pourrais indiquer où se trouvait la frontière invisible qui délimitait son espace du mien. Et préciser que, bien souvent, nous ignorions l’existence de cette frontière. Jusqu’à ce qu’une dispute éclate.

... ainsi que "La photo quotidienne devant le mur gris", chez La Reine de l'Iode. Presque 2 ans que (quasiment) chaque matin (ou chaque soir) on fait la photo devant le mur gris du bureau. Mes deux minis, leurs petits looks, leurs jouets, leurs accessoires (bref ce qu’elles veulent) et leurs humeurs du jour (y’a des jours avec et des jours sans, forcément!)… C’est devenu le rituel.

Et enfin, j'ai beaucoup aimé lire Les filles électriques avec "Il est temps de vivre la vie que tu t'es imaginée". 2008 fut une année charnière, tellement riche qu’elle me semble avoir duré plus longtemps que les douze mois habituels. Une année où les nuits ont été tellement longues et les journées tellement ensoleillées. Une année où se sont succédés les 21 juin.  Je me souviens de l’odeur de mon shampoing, de soirées sur les quais, de rencontres absolument invraisemblables. Tout y a été tellement intense : l’amitié, le travail, les histoires d’amour que l’on vit juste pour souffrir. Et se sentir vivant.

Merci à toutes de m'avoir fait vivre de jolies émotions en vous lisant !

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